Après la forte hausse de 2.6% au mois de mars dernier, les prix du gaz appliqués par Engie (ex-GDF Suez) vont de nouveau enregistrer une hausse de 1.2% au 1er octobre. 2017, selon une délibération de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Quelques 5.8 millions de foyers devraient être concernés par cette mesure.
Selon un communiqué de la CRE les tarifs réglementés du gaz hors taxe vont connaitre une augmentation de 1.2% pour ce mois d'octobre 2017. Dans le détail, la hausse de ce 1er octobre sera de 0.4% pour les ménages qui utilisent le gaz pour la cuisson et de 1.2% pour ceux qui l'utilisent pour se chauffer et de 0.7% pour ceux qui ont font un double usage, soit cuisson et eau chaude. Il s'agit de la première hausse du gaz depuis le mois de mars dernier.
Pour rappel, les tarifs du gaz sont révisés chaque mois , à la hausse ou à la baisse, via un mode de calcul complexe prenant en compte les prix du gaz sur le marché de gros et le cours du baril de pétrole.
Le tarif réglementé de vente du gaz naturel sera ensuite fixé par les pouvoirs publics après avis de la Commission de la Régulation de l'Energie.
Depuis le 1er juillet 2007, ouverture du marché du gaz et de l'électricité; à la concurrence, on compte environ 11 millions de consommateurs français (particuliers et petits professionnels) utilisant le gaz qui ont le choix entre les tarifs réglementés du fournisseur historique de gaz Engie (ex-GDF suez) et les prix de marché des autres fournisseurs de gaz comme Direct Energie, Eni, Total Spring, EDF ...
Cependant, les tarifs réglementés restent actuellement en sursis, et devraient être supprimés par l'Etat. Cela fait suite à la décision du Conseil d'Etat rendue le 19 juillet 2017, annulant le décret de 2013 qui encadre les modalités de fixation des tarifs réglementés de vente (TRV) du gaz. En effet, les fournisseurs concurrents d'Engie regroupant dans l'Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode) ont dénoncé le maintien des tarifs réglementés, car contraire au droit de l'Union européenne.