AUGMENTATION DU PRIX DU GAZ DE 1.3% EN FÉVRIER

Hausse de 1.3% du prix du gaz en février

Apres la hausse de 6.9% au 1er janvier, le prix du gaz va accuser une nouvelle hausse de 1.3% en Février. En effet le gendarme de l’énergie, qu’est la Commission de régulation de l’énergie (CRE) préconise à nouveau une hausse sur les tarifs règlementés du gaz naturel d’Engie (ex GDF). Une hausse qui fait également suite à la recommandation de hausse de 0.8% des tarifs règlementés d’électricité d’EDF.

Quelles sont les causes de cette hausse de 1.3% du prix du gaz en février ?

Les millions de famille de français qui utilisent le gaz pour la cuisson et le chauffage vont à nouveau subir une augmentation des tarifs règlementés du gaz. Cette hausse serait justifiée par :

• la hausse du coût des matières premières,
• mais aussi la hausse de la Contribution Climat Energie.

Néanmoins, les tarifs réglementés hors taxes sont toujours calculés selon la formule prenant en compte les prix du gaz dur le marché de gros et le prix du baril de pétrole. Pour rappel, la hausse du prix de gaz de janvier est expliquée en partie par l’augmentation de la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN) , qui passe de 5,88 euros par mégawattheure (mWh) à 8,45 euros/MWh.

Concernant la hausse de ce mois de Février, selon le Journal Officiel, « cette évolution se traduit par une hausse de + 1,3 % du tarif moyen ». En détail, la hausse hors taxe sera de 1,4 % pour ceux qui l’utilisent pour se chauffer, de 0,4 % pour ceux qui l’utilisent pour la cuisson, et de 0,8 % pour ceux qui en font un double usage cuisson et chauffage.

Les acteurs concernés par la hausse du prix du gaz de 1.3% en Février

A titre de mémoire, depuis la libéralisation du marché de l'énergie à la concurrence en France, on enregistre 10,6 millions d’abonnés au gaz. Ces derniers peuvent choisir entre les tarifs réglementés de l'ancien monopole Engie(ex GDF),avec ces 5 millions de consommateurs, et les prix de marché des concurrents comme ENI, Antargaz, Total Spring , eKwateur.

Les tarifs réglementés restent en sursis depuis que le Conseil d'Etat, a été saisi par les concurrents de l’ancien monopole. En effet, le Conseil d’Etat a jugé en juillet dernier que leur maintien était « contraire au droit de l’Union Européenne ».