Voilà que l’été est parti depuis un moment et nous disons bonjour à la saison d’automne, mais il n’y a pas que cela comme changement, nous devons également faire face à l’augmentation du prix du gaz et dire adieu au prix réglementé. En effet, les tarifs sont en hausse après avoir subit des baisses depuis un bon bout de temps. De ce fait, on a assisté à une augmentation des prix de 2 ,7% au début du mois de novembre. Cette décision fait suite au communiqué de la Commission de Régulation de l’Energie ou CRE sorti dans le journal officiel le mardi 31 octobre 2017.
Si l’on entre dans les détails, les prix sont variables selon l’usage dont on les prédestine :
La principale cause de cette hausse s’explique par l’augmentation des prix du gaz sur le marché de gros. Cette hausse n’est d’ailleurs pas nouvelle, car nous avons déjà assisté, dans un premier temps, à une hausse durant le courant du mois d’octobre 2017 avec un taux de 1,2 %, et ce, après des baisses palpables depuis l’été et le printemps, à savoir une réduction de 3,5% au mois de juillet.
Le marché de l'énergie, spécifiquement celui du gaz étant depuis un bon moment ouvert à un très grand nombre de prestataires et donc de concurrents, donnant ainsi aux ménages et à près de 10,6 millions de consommateurs la possibilité grandissante de faire leur choix entre :
Entre autres, les tarifs réglementés sont soumis à une révision qui a lieu tous les mois et est entretenue par la Commission de régulation de l’énergie.
Pour faire simple, l’équation qui permet d’obtenir la somme des tarifs réglementés présente la considération du prix du baril de pétrole ainsi que celui du gaz sur le marché de gros. Depuis que l’arène est ouverte à une rude concurrence, il semble que ce tarif réglementé soit délaissé pour laisser place à des prix très concurrentiels.
Et cela semble de plus en plus souligner la disparition des tarifs réglementés, en effet, il n’y a pas très longtemps, durant le mois de juillet, l’UFC-Que-Choisir n’a pas omis de préciser sa méfiance quant au changement du marché de l’énergie et à l’absence flagrante du « prix de plafond pour le marché » en expliquant par la suite la flambée des prix si il arrivait que les tarifs réglementés disparaissent.